Cité
par Hugo
Cité
Grand corps malade
Mélange électrique
D’âmes excitées
De chairs en rade
De façades statiques
Tes vieux murs sont blafards
Tes venelles sinueuses
Telles des circonvolutions ténébreuses
Tes visages s’effarent
Des miroirs des tueuses
Les tours dévoreuses
De vielles pierres
De vielles incommodités
D’habitudes sans age
De passions de lierre
Qui s’accrochent aux aspérités
Et qui font vivre la cage
Cité
Amalgame critique
D’ancien et de modernité
D’amoureux dépités
De vulgaire et d’esthétique
D’individualisme et de mixité
Je t’abhorre
Autant que je t’aime
Au panthéon des banalités
Du carcan des corps
Curieux théorème
De douceur et de brutalité
Amour haine sans age
Pour la bête tentaculaire
La captivante citadelle
Le cocon sarcophage
Des servilités séculaires
Des prétentions éternelles
Poème posté le 30/07/08