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par Lau


La mort est à la mode, on la vend, sans compter. L’amour est à l’âme, ode, on l’aime à le conter. C’est un fric-frac aisé quand l’émotion se glisse Comme un flip-flap osé sur la raison qui plisse Au front ridé. Après ? Sur les rebords d’une bouche s’entasse Quelque verbe animé, quelque adjectif fadasse, Mais l’on regrimpe, ingambe, au haut du cocotier A se goinfrer d’espoir, baignant au bénitier, Une radasse ; Un village, une fin, le trou de la naissance, Un muscle, un sein, la mer et la divine essence, Un obstacle, un champ vert, vouloir, choisir, opter, Capituler, surgir, s’écouler et dompter L’effervescence, Une ville éclatante où viennent s’arcbouter Des piles de lumière, on en vient à roter, Dans le pire des cas, les contours d’un colosse, Or la vie est tenace et son « v » sans mollesse : Une unité.



Poème posté le 06/07/24 par Lau


 Poète
Lau



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