Epitaphe
par François COPPEE
Dans le faubourg qui monte au cimetière,
Passant rêveur, j'ai souvent observé
Les croix de bois et les tombeaux de pierre
Attendant là qu'un nom y fût gravé.
Tu m'es ravie, enfant, et la nuit tombe
Dans ma pauvre âme où l'espoir s'amoindrit ;
Mais sur mon cœur, comme sur une tombe,
C'est pour toujours que ton nom est écrit.
Les récits et les élégies
Poème posté le 29/05/16
par Rickways
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