Le festin
par Marcek

par Marcek

Il y avait sur les tables Un monceau de mets aimables Des montagnes de pain blanc Des tonneaux de vins grisants Du rouge comme du blanc Du champagne à profusion Dont sauteraient les bouchons Pas de petites pointures Des tonnes de confitures Des barils de crème sure Des poulets quasi géants Des dindes à l’avenant Des gibiers à profusion Des rôts venus par camions Pas de petites bricoles Des hectolitres de gnoles Pour des gosiers de géants Bien pansus et bedonnants Des gâteaux sur des carrioles Tirés par quatre chevaux Et deux cents têtes de veau Dont le président raffole Des milliers de girandoles Sur les tables brasillant Pour un festin étonnant Dont beaucoup parlent encore À leurs nombreux descendants Qui eux-mêmes en parleront Pendant des générations !

Poème posté le 05/09/24 par Marcek