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Pestilences
par Djack


Une Boginka fielleuse juchée sur un parcmètre Braque son exhalaison tout droit sur nos fenêtres. Dans les reflets de vitres mortes "guirlandent" des peurs tenaces Images en noir et blanc d'une nuée de rapaces Fouillant les décharges malodorantes en pleine nature Là même où se dressera bientôt la cité future. A l'angle de rues gluantes où s'apitoie le jour De l'ignoble pestilence voici du spectre le retour. Certaines façades s'adornent d'un faisceau de licteur Alors que l'histoire enfante son dernier dictateur, Retour du droit vénal et du devoir de licence La gangrène brune étouffera bientôt le silence. Voici que s'avance l'automne, roide et engoncé Désormais plus rien n'étonne, périmé dès qu'annoncé La médiocrité passe le balai sur les quais de gare Où des chats papelards feulent, l'oeil vicieux, le poil rare. Des hordes en redingote défilent, svastika en tête, La cadence des essieux rythment le souffle de la bête, Echos de percussions qui font du porte à porte Messages codés qui de loin en loin colportent Fausses nouvelles et contrevérités du même ton martial, Poison inoculé déferlant dans les cerveaux au signal. Tout là-haut, sous les bras en croix de l'horloge voyageurs, A l'instant du départ il est n'importe quelle heure.



Poème posté le 07/09/24 par Djack


 Poète
Djack



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