Le loup
par Drak
Une seconde voile son aînée
Ne laisse qu’instant sur la scène
Masque le lit de souvenirs placides
Coud les paupières de nouveaux horizons
Et l’âme aveugle par-delà maintes saisons
Ne verse alors aucune larme acide
Epargnée de savoir où la mène
Les griffes de futurs sentiers
Une minute voile son aînée
Quand besoins et désirs fondus
Créent l’instinct unissant la meute
Autour de chair chaude et d’onde fraîche
Dans le vortex ancestral et dans la brèche
D’où cet instinct unissant la meute
Loue l’ordre des choses venues
Qui n’entrave nulle liberté
Préférons l'Oeil-De-Nuit à l'Oeil-De-Raison.
Poème posté le 01/12/07