Fantômes
par Alaettine
L’horizon est d’opale
Alors que vous si pâles,
Dans l’écrin de la nuit,
Promenez votre ennui.
Quelquefois sur mon front,
Glissent vos doigts glacés,
Effaçant quelque affront
Que le jour a laissé.
Compagnons de voyage,
Chimères sans visage,
Dessinez sur mes rêves,
L’empreinte d’une trêve.
Au matin comme un songe,
Entre oubli et mensonge,
Flotte dans les méandres,
Votre parfum de cendres.
Poème posté le 03/09/08