Justice
par Maleras
Des pas perdus qui ne se comptent plus
Sur le banc des accusés, les yeux sont baissés
Ils n’ont rien fait mais leur visage est défait
La force du déni tout est dit.
Les robes noires s’avancent en silence
Les avocats mènent la danse
Violences, incivilités sont déclinées
La Cour a de quoi écouter
Chacun sa partition
D’un côté les canons, de l’autre les violons
Les uns pour attaquer
Les autres pour excuser
Il fallait une sanction
La prison comme punition
Elles sont pleines
C’est pas la peine
Un bracelet c’est plus coquet
Les voilà affublés pour quelques années
Adieu la liberté, ils vont s’habituer
On pleure, on se serre
ꞔa y est le cauchemar est derrière
La justice est rendue mais que de vies perdues
Poème posté le 01/11/24
par Maleras