Politique
par Salus
(Peu d'azur, mais grandissant.)
J’aspire à l’absolu grave des libertés
Qu’aucun état ne peut accorder ou promettre
Car l’existence, ainsi qu’un vague coup de dés,
Ne se décline pas sous l’égide d’un maître,
Fût-il choisi (parmi des notables, fiertés
Locales, au cercle où vit, stratège, le traître.) !
Quand le pouvoir, payé le prix de l’ouvrier,
N’aura plus, de pouvoir, que le nom - plus la charge -
Quand diriger n’exigera pas de trier
Entre les intérêts de Bouygues, de Lafarge,
Quand nul partage faux ne fera s’écrier :
Assez ! Que tous pourront prendre place dans l’arche,
Alors je changerai fort d’avis sur l’humain,
Et, les yeux embués d‘une émotion profonde,
Je saluerai les miens, en agitant la main
De ce signe apaisant qui permet et qui fonde
La civilisation promise - pour demain ?
Poème posté le 05/11/24
par Salus