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Ma boîte
par Jorgenabu


Où es-tu ? Le mode auto activé, Encore une fois, le regard vide, tu t’avances. Tu fais… mais où es-tu ? Le néant t’habite, ou bien habites-tu le néant ? Un trou noir dans la poitrine, Si profond... La mine sans relief, relief du vide. D’une âme pleine d’émotions, tu t’échappes, tu fuis, Manifestation d’une protection devenue éternelle. Pleine de questions : qui es-tu ? Mais la vraie question reste : où es-tu ? Où es-tu quand ton regard se perd dans le néant ? Où es-tu quand tu parles avec ces phrases toutes faites ? Quand tu te laisses éblouir par ces reflets de lumières défilantes ? Ton regard vitreux flotte, là sans être là. Toc, toc, toc… pitié, aveugle-moi à nouveau. Il suffit de cette personne sans relief, Cet être mécanique, sourire sans substance. Viens me chercher, je t’en supplie. La vie perd ses couleurs, La tristesse écrase le cœur. Le cœur pétrifié peine à remonter. Frère, vois ce que je suis devenue : Un autre. Un monstre sans but. Pas toi, pas moi… autre chose. Rallume le bouton "on". Casse la pierre. Regarde derrière. Brise ces chaînes Qui m’enserrent et m’étouffent. Être ou ne pas être ? Pour l’instant, je ne suis pas. Je ne suis que l’ombre de cet autre. Aucune clé dans cet horizon, Rien qu’une boîte… Je te vois. Je vois ton reflet, Mais les chaînes sont trop solides. Je te vois, et je te perds. Tiens bon encore un peu.



Poème posté le 03/12/24 par Jorgenabu



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