Rouge-gorge de sens
par Messaisons
Je sens l'âme postée à tes fenêtres
telle un rouge-gorge de sens,
Elle est un etna prêt à déborder de sa douceur, de sa voix, électro-aimante...
Notre orchestre est bâti de son chant, des milliards d'enfants qui pensent
Comme l'âme étendue d'innocence sur votre vie commune.
Postée à tes fenêtres, comme si elle était une matière, donc multiple,
Elle est cependant plus que jamais là, une, immobile à attendre le signal.
Quel signal ?
Ô va, âme, près de ton soldat de la joie, il te prend comme tu es,
L'orbe avec sa gaieté transpercée d'un silence qui dit toute sa foi
En vos noms.
Je suis attendrie par ce tableau qui rit, scène pleine de célérité
et de verbe, de vitesse de circulation du verbe en vous...
Ce paysage franc, où l'orbe surprend vos gestes, je le vois,
les éternisant sous sa cape de vent
rabattant vos mains, ses mains, vos mains,
Soyez en paix, enfants de Dieu souriant aux nues qui passent.
Quel orchestre,
et moi de ma silencieuse retraite
j'acquiesce à cela à ma manière,
En étant moi, passagère et habitante du temps, pour la gloire des oiseaux que vous êtes.
Postée à ta fenêtre, elle est elle si existante, omniprésence de soi. Ouvre ta fenêtre.
Que le bon temps vous prenne avec lui.
En avance, orbe et elle te sourient.
Poème posté le 04/12/24
par Messaisons