Après le carnaval
par Gruaur
Perdu dans une de ces cacophonies géniales,
Que la ville m'offre lors de ses scènes spéciales,
Un spectacle idéal, sous des étoiles liminales,
Un carnaval général aux profondeurs linéales,
M'égarant dans le réel, et approchant ce char arc-en-ciel,
Bousculé par des gens dans ce brouillage circonstanciel,
Au milieu d'une foule colorisée par les confettis
Toutes ces entités paraissaient suffisamment diverties,
Joyeuses, étranges, vivantes, hautes-en-couleurs,
Ces humains maudits semblaient s'extraire de leurs douleurs,
Ils semblaient tous s'exulter au nom de cet exutoire,
Vivre était leur liesse, l'euphorie leur territoire,
Lorsque la fanfare passait avec le fracas des tambours,
Les saxophones hurlaient en soufflant leurs meilleurs calembours,
Les danseuses et les danseurs, en exhibant leurs grands sourires,
Ils bougeaient sur le rythme, frénétiquement, pour m'éblouir.
Poème posté le 11/12/24
par Gruaur