Toutes les portes sont des miroirs
par Phedre
Blond, ce reflet sur ses épaules qui se pose en aplomb
Tangente d’un cercle où je ne sais plus ce que je regarde,
Son image n’est pas ce que je cherche,
Elle existe en elle-même quelque part
En équilibre sur un rêve
Comme un départ …
Dans ce reflet miroir de mes envies,
C’est un prince qui dort, un nonchaloir,
Une ambiance, un mystère, un non savoir,
Ce que je ne puis toucher, un offertoire.
Combien je préfère à ce divin miroir
Un loup posé sur un regard
Une impalpable silhouette
Dessinée à la poudre fine d’un désir
Et dont on devine à peine
Les contours dans le soir
Toutes les portes sont des miroirs….
Poème posté le 27/09/08