Les psychés sont cruelles
par Joyce
Les miroirs ne renvoient que la sincérité
et ce matin c’est gagné je suis accablée.
Je n’aime pas ces traits ridés et chiffonnés,
les psychés sont cruelles et sans duplicité.
Alors il va falloir travailler le dessin.
Redonner de l’éclat à la pâle figure
préparer son pinceau pour animer le teint
souligner le regard d’un tracé fin et pur.
Sans avoir la main dure éluder les couleurs,
effacer les témoins d’une nuit sans sommeil.
Quand le pelage a reconquis de la vigueur,
complimenter le maquillage pour ses merveilles!
Alors touche finale, caresser son reflet,
avancer prudemment pour surprendre la glace.
Lui jeter en pâture la nouvelle expression
sans la crainte futile d’avoir perdu la face.
Histoire vécue...
Poème posté le 01/10/08