Larmes de crocodile
par Kerdrel
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Tu n'es plus là, pourtant, je peux encor te voir
Parfois en contre-jour dans un rai de lumière
Tes particules sont reflets de la matière
En suspend dans les airs qui retombe le soir.
Ô je ne touche à rien, peur de te décevoir
Pire encor t'effacer comme l'on dépoussière
Toi qui fut à mes yeux, aussi particulière
Je te rêve en secret seul la nuit dans le noir.
Tu avais anobli ma vie dans ton sillage
De ce rose poudrée sur nos meubles hors d'âge
Toi qui fut si souvent, cette fée du logis.
Là j'ai même oublié de faire le ménage
Parfois cela m'arrive, un méfait du veuvage*
Jusqu'à ce cagibi poussiéreux où tu gis.
Le lundi 27 janvier 2025 ©
Fiction basée sur un fait réel
Poème posté le 27/01/25
par Kerdrel
Poète