M'ensonger
par Michel 48
O déesse du soir
Prêtresse magnifique
Ardente et cependant
Fragile
Assise en ton boudoir
L’âme mélancolique
Du souci obsédant
Futile
Qu’est celui de vouloir
Par des poudres magiques
Oblitérer les ans
Qui filent
Demande à ton miroir
Séducteur amnésique
Miroir mon confident
Faut-il
Nourrir encor l’espoir
D’être à ses yeux l’unique
Et prolonger longtemps
L’idylle
Il mentira habile
En avocat plaidant
Drapé dans sa tunique
…
Faut voir.
Poème posté le 12/10/08