Poised
par Boetiane
A t’aimer
j’ai usé de fabuleux fantômes,
j’ai frôlé la fission de l’atome,
je vis entre le noir et l’or
de ton puissant miroir,
quasi autiste et presque gnome
Que l’on m’enferme ainsi
moi, ma tribu et mes gènes
là-haut, très loin
dans le céleste du Machu Picchu,
mansardée au ciel extrême,
buvant le corps du conquistador
Ne vois-tu pas,
en moi s’endort ton syndrome ;
telle une sentinelle ivre et charnelle,
je suis jardinier-astronome
je suis légende et condor
J’apprends l’aurore
Poème posté le 18/10/08