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Orage
par Joelkerdraon


On tend l'oreille... Quelque chose emplit le val une force qui lie terre et ciel. La nuée s'abaisse, devient sale, les sapins sont plus noirs... La pluie soudain, harpe cinglante piétine sauge, rhubarbe et le soir comme un train sur le pont de fer. Les lézardes dégueulent et l'eau emporte le sable. L'inconnu ou le souvenir ébranle nos regards, le toit souffre. Sous la pluie fumante les tuiles abritent nos pensées, nos coeurs. Et mon corps patient infiniment s'entête à calmer le vacarme. Quand le ciel reprend haleine dans les brisures de nuages, que s'en vient la douceur des brumes dans l'arche sous le déluge, on voudrait la nuit lente Puis on sourit, presqu' à l'abri moi et mon enfant.



Poème posté le 28/10/08


 Poète
Joelkerdraon



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