Fer & velours de l'Amour
par Onimaru
par Vespertilion
Je bute sur du carton, comme un Sdf en HLM
Dedans du H&M, des mèches une lettre s’y est glissée
Je suis rentré tard, je suis en retard, le cœur pincé, je sais il est trop tard.
Tu as souffert assez longtemps
Sommes-nous quitte si tu me quittes,
Sommes-nous seuls ? Est-ce toujours mieux, avant d’être vieux.
J’ai la gueule en bouillie.
Je t’avais à peine dit, tant promis.
Il est temps de faire un pas en arrière
De reprendre cette porte quelle claque,
Que je claque avant d’apprendre
Les vestiges de nous deux, oui mourir pour deux.
Si les larmes rendent les gens heureux, je pique, je brûle, je fais mal.
Je tourne sur le périphérique de nord en sud,
Je tourne comme du lait je tourne en rond,
Je te cherche dans nos repères, sur tes traces
Dissèque mes attitudes, me perds à comprendre
Au bar, je laisse ton nom ta photo, il sourit, il sait.
Les plus grandes peines, sont de vaste plaine
Et j’y suis un pur sang, qui traverse à toute allure
Les rives de la seine, j’ai sentis son malaise
Ressentant la morsure, de ta supercherie.
Sommes-nous quitte si tu me quittes,
Sommes-nous seuls ? Est-ce toujours mieux, avant d’être vieux.
J’ai la gueule en bouillie.
Je t’avais à peine dit, tant promis.
Je serais mort pour toi, ça me prend, ça te surprend
Je serais mort pour toi, et je déteste le silence qui nous divise
Comme deux âmes en peine, mais déjà je sais tu l’aimes
Et moi je ne suis pas un criminel
Tu pars en courant, il m’empêche tu sais il a tord
Je me disperse, tu me distances, nous serions loin
Si nous étions partis dans le monde des soupires
Des sortilèges du crépuscule et se retourner pour te dire
Sommes-nous quitte si tu me quittes,
Sommes-nous seuls ? Est-ce toujours mieux, avant d’être vieux.
J’ai la gueule en bouillie.
Je t’avais à peine dit, tant promis. J’aime et ma haine
Chien d’homme, me peine, j’aime éteint. Chien d’homme
Homme mort, mort salvatrice, et ton sourire d’actrice.
Poème posté le 04/07/11