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Poésie d'hier / Über das Älterwerden - Sur le fait de vieillir
              
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Poésie d'hier / Über das Älterwerden - Sur le fait de vieillir

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Über das Älterwerden - Sur le fait de vieillir
par Wilhelm BUSCH


Das große Glück, noch klein zu sein, sieht mancher Mensch als Kind nicht ein und möchte, dass er ungefähr so sechzehn oder siebzehn wär'. Doch schon mit achtzehn denkt er: "Halt! Wer über zwanzig ist, ist alt." Warum? Die zwanzig sind vergnüglich - auch sind die dreißig noch vorzüglich. Zwar in den vierzig - welche Wende - da gilt die fünfzig fast als Ende. Doch in den fünfzig, peu à peu, schraubt man das Ende in die Höh'! Die sechzig scheinen noch passabel und erst die siebzig miserabel. Mit siebzig aber hofft man still: "Ich schaff' die achtzig, so Gott will." Wer dann die achtzig biblisch überlebt, zielsicher auf die neunzig strebt. Dort angelangt, sucht er geschwind nach Freunden, die noch älter sind. Doch hat die Mitte neunzig man erreicht - die Jahre, wo einen nichts mehr wundert -, denkt man mitunter: "Na - vielleicht schaffst du mit Gottes Hilfe auch die hundert!" *** Le grand bonheur d’être petit, L’homme encore enfant le tient pour admis, Qui aimerait avoir à son effectif Seize ou dix-sept ans approximatifs Mais atteints les dix-huit ans il pense „Ça suffit ! Qui dépasse les vingt a déjà trop vieilli» Pourquoi, au fait ? Vingt ans, c’est amusant Et trente aussi, ce n’est pas déplaisant. C’est vrai qu’à quarante – quel virage- Les cinquante paraissent un outrage. Mais, une fois passés les cinquante, peu à peu On monte la barre à qui mieux-mieux. Les soixante sont encore passables, Alors que les soixante-dix semblent misérables. A soixante-dix on se met à penser tout bas « Je vais faire les quatre-vingts » à Dieu va ! Qui dépasse les quatre-vingts bibliques Vise fermement les quatre-vingt-dix canoniques. A peine arrivé à cet âge, on cherche rapidement Des amis encore plus riches d’ans. Or, à la moitié des quatre-vingt-dix parvenu, Ces années où l’on ne se fait plus de mauvais sang, On se met à penser qu’il serait bienvenu, Par la grâce de Dieu, de pouvoir fêter les cent !

traduction par Oxalys - juin 2016

Poème posté le 15/01/21 par Oxalys

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 Poète
Wilhelm BUSCH



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