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Poésie d'hier / An die Parzen - Aux Parques
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An die Parzen - Aux Parques
par Friedrich HOLDERLIN


An die Parzen Nur einen Sommer gönnt, ihr Gewaltigen ! Und einen Herbst zu reifem Gesange mir, Daß williger mein Herz, vom süssen Spiele gesättigget, dann mir sterbe. Die Seele, der im Leben ihr göttllich Recht Nicht ward, sie ruht auch drunten im Orkus nicht ; Doch ist mir einst das Heil'ge, das am Herzen mir liegt, das Gedicht gelungen ; Willkommen dann, o Stille der Schattenwelt ! Zufrieden bin ich, wenn auch mein Saitenspiel Mich nicht hinabgeleitet ; Einmal Lebt' ich wie Götter, und mehr bedarfs nicht. Aux Parques Accordez-moi un seul été, vous toutes puissantes, Et un automne pour que mûrisse mon chant, Alors mon coeur, repu du jeu suave, Plus volontiers mourra. L'âme, qui dans cette vie n'eut aucun droit divin, Non plus ne repose chez Orcus.   Pourtant je serai parvenu à réaliser ce que j'avais De plus sacré au coeur, le poème,  Bienvenu donc, silence du monde des ombres, Je suis satisfait, quand bien même mon luth Ne m'accompagnera pas dans ma chute. Une fois J'aurai vécu comme les dieux, et cela suffit !

Recueil "Taschenbuch für Frauenzimmer" 1799 (livre de poche pour bonnes femmes)

Traduction Oxalys - octobre 2022


Autres traductions ici :
https://lyricstranslate.com


Poème posté le 16/11/22 par Oxalys

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 Poète
Friedrich HOLDERLIN



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