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Poésie d'hier / La panthère
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La panthère
par Rainer Maria RILKE


Der Panther (Im Jardin des Plantes, Paris) Sein Blick est vom Vorübergehn der Stäbe so müd geworden, daß er nichts mehr hält. Ihm ist, als ob es tausend Stäbe gäbe und hinter tausend Stäben keine Welt. Der weiche Gang geschmeidig starker Schritte, der sich im allerkleinsten Kreise dreht, ist wie ein Tanz von Kraft um eine Mitte, in der betäubt ein großer Wille steht. Nur manchmal schiebt der Vorhang der Pupille sich lautlos auf - . Dann geht ein Bild hinein, geht durch der Glieder angespannte Stille - und hört im Herzen auf zu sein. Rainer Maria Rilke La Panthère (Jardin des Plantes, Paris) Son regard du retour éternel des barreaux s’est tellement lassé qu’il ne saisit plus rien. Il ne lui semble voir que barreaux par milliers et derrière mille barreaux, plus de monde. La molle marche des pas flexibles et forts qui tourne dans le cercle le plus exigu paraît une danse de force autour d’un centre où dort dans la torpeur un immense vouloir. Quelquefois seulement le rideau des pupilles sans bruit se lève. Alors une image y pénètre, court à travers le silence tendu des membres - et dans le cœur s’interrompt d’être. (Traduction Claude Vigée.)



Poème posté le 13/12/22 par Ancienmembre

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 Poète
Rainer Maria RILKE



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