Ils reviennent comme chaque année
Ces mots, que je ne veux plus entendre.
J’en suis aujourd’hui tellement déprimé
Que de les écrire, je préfèrerais me pendre.
L’année dernière aussi je les ai entendus,
Ils me résonnent toujours dans la tête,
Mon Dieu, mettez-moi à l’abri de ces résidus
Qui m’agressent comme des bébêtes.
Je devais avoir douze très bons mois,
D’après ce qu’ils m’annonçaient tous.
Je n’ai eu que de bien tristes émois,
Et…des nombreuses emmerdes ultras maousses.
Alors s’il vous plaît, taisez-vous maintenant !
Je n’écrirais plus rien moi non plus.
Pourquoi perdurer ces vœux méchants,
Qui de la politesse sont des surplus ?
De cette coutume très mensongère
Je ne retiendrai plus jamais rien,
Sinon de tristes propos adultères
Qui ont toujours fait de moi un galérien.
(04.01.2008)<br />
Je vous la souhaite (quand même) très belle cette nouvelle année !