Il parait que parfois,
par Bruno
Il parait que parfois,
Pour déclarer sa flamme,
On reste bien trop coi
Pour retenir la femme ;
Il paraitrait aussi,
Que pour faciliter,
Créer des raccourcis,
Bref pour abréger,
On parle avec les mains !
Déjà avec les mots
L’affair’ est incertaine,
Je cours droit au fiasco,
Les mains c’est pas la peine !
D’autant que la main gauche
Ne vaut pas même un clou,
Je geste que j’ébauche
A tous les coups …échoue !
Ajoutez au topo,
Que si l’oreille droite
Est au meilleur niveau,
La gauche est maladroite,
Et sourde come un pot !
Car imaginez-vous,
Qu’un jour on y susurre
Ces mots parfois si doux,
J’aurais pas fière allure !
Car le problème est là,
Si les yeux sont au top,
Le reste est de guingois
S’en servir tourn’au flop !
Plutôt que se risquer,
Et courir à l’échec,
Ou pas s’aventurer
Et tomber sur un bec !
Il reste quelques mots,
Pour barbouiller ma page ;
Jouer allégretto
Sans écart de langage.
S’ils deviennent un peu chauds
Vaut mieux rester bien sage !
Moi j’essaierai plutôt
Lorgner sur les corsages !
Poème posté le 01/04/12