Le Zéphyr penseur.
par LuneDeTristesse
La rafale déchire les fleurs,
Le pommier pleure sa douleur.
Le vent le dépouille de ses pétales,
Un tapis au doux duvet s’étale
Sur le sol verdoyant
Où boutons d’or et d’argent
Son concurrencés par les pissenlits…
Dame nature défait son lit.
Une lueur du ciel,
Un puits s’éveille.
Descente dans la torpeur,
Comme un cadeau du cœur.
Là-haut, tendrement, l’immensité
Tire sa grise mine à l’unanimité
Laissant timidement apparaître
Quelques creux d’azur pour renaître.
Le calme revient…
Le temps va-et-vient….
L’arbre reprend la pause
Au gout un peut morose...
Le labeur porte le fruit estival
Quand les abeilles iront au bal…
Les aiguilles s’écoulent au fil
D’une froideur d’avril…
Les grives tirent les vers
Puisés au sol, terre à terre.
Les trous laissent paraître un blanc
D’un zéphyr penseur encore tremblant…
Poème posté le 20/04/12