Le rideau déploie l’hystérie de l’imaginaire.
La scène, à peine éveillée, ouvre le spectaculaire.
Le comédien récite sa tragédie théâtrale.
Voix essoufflée, tirade machinale.
Le projecteur s’amuse à illuminer l’infâme.
La tourmente des gestes, le délire de son âme.
Séance pénible, un monologue tourmenté.
L’emphase de continuer, corps blessé.
Le maquilleur offense son visage titanesque.
Il ne reste que des images cauchemardesques.
L’accessoiriste offre le glaive, la délivrance.
Aucune répétition exigée, déchéance.
La représentation continue, mélodrame.
Un figurant s’approche, mimodrame.
La désinvolture à comprendre, à poursuivre.
La révolte aveugle ce parcours, faire suivre…
L’auditoire réprimande ce drame odieux.
On réclame l’agonie des acteurs frileux.
Musique diabolique, conspuer ce classique.
Applaudissements rythmés, terribles scéniques!