Prêtez-moi
par Poljot
Je m’envole, je m’envole
Loin de terre, loin du sol.
Il n’y a plus de bémol
À ma folie qui batifole.
Mon regard ténébreux
Aussi malencontreux
Qu’une vieille casserole
Traîne en laisse sa foi en Dieu.
Au moment opportun,
Je gravis l’incertain
Etat d’âme qui me gangrène.
Je me saigne aux quatre veines.
Nettoyages de printemps
Aux traits incandescents,
Prêtez-moi votre gentillesse
Que j’y use ma jeunesse.
Poème posté le 01/05/09