Comme statues de chair sur le sable couchées
La poitrine ou les fesses au soleil exposées
Les femmes de la plage à la douce langueur
Exposent leurs attraits aux regards sans pudeur
Ici des seins mignons ceux d’une jouvencelle
Une paire de ballons pour l’autre demoiselle
Mais ceux de la maman quelque peu avachis
Auraient mérité mieux que d’être vus ainsi
Tiens de jolis tétons qui attirent la bouche
Le reste à l’avenant donne envie qu’on y touche
Des aréoles sombres un ventre rebondi
La cambrure de reins qu’on aimerait au lit
Un morceau de tissu se love entre les cuisses
Un autre plus fripon découvre les coulisses
Le rideau est levé spectacle permanent
Approchez donc messieurs profitez du moment
La dorure se poursuit et les tubes de crème
S’épuisent résignés dans un rite anathème
Sacrifiés pour un dieu de notre société
Qui exige des corps parfaitement bronzés