Elle était tant belle
par Carismus
par Carismus
La cascade sursaute en gerbes gémissantes
Pourléchant les parois luisant aux vents nordets.
Sur la robe les fleurs gisent éblouissantes,
Pétales boursouflés jusqu'aux lèvres cendrées.
Face à la nue madrée maculée de noirceur
Elle délie les fils rugueux de l'existence
Et ses flancs en cadence épousent la douleur,
Filet de vie tenace exultant la sentence
Vivre encore et encore oser l'aube faussaire
Jusqu'au milieu du jour puis forcer son déclin
Lentement s'amollir sous le flot lapidaire
Des larmes inondant l'amphore du vagin
Le ciel a revêtu son lourd manteau de pleurs
La robe ensanglantée comme fleur ondoyante
Proclame la laideur des amours crève-coeurs
De celle qu'on prétend la putain, la servante
Poème posté le 23/07/13