Le temps calme l’esprit
par Flamme
L'heure de l'homélie au moment de l’adieu
Où tant de souvenirs sont noyés de nos larmes
Le temps interrompu s'absente et nous désarme
Viennent les derniers mots vers le départ aux cieux
Tristes sont les instants sur l'être que l'on aime
Qui ne peut plus répondre au sommeil infini
De lui plus de pardon, ni d'avenir uni
Aucun secours d’amour au tombeau qui se ferme
Longues sont les heures, dans les nuits sans espoir
Car chaque jour nouveau s’éveille par mégarde
Mais la douleur d'absence en devient moins bavarde
Et dessine un rayon au silence du soir
Les jours se dispersent, les derniers pas se meurent
Le sentiment du cœur garde en soi l’être aimé
Mais voici son étoile au firmament voilé
Dont le chemin s'égare aux rideaux de mes pleurs
Sur les rives du jour où vogue ma pensée
Le nuage s'estompe au gré de la mémoire
Se feuillète toujours, en écho, notre histoire
Laissant au bord des cils des gouttes de rosée
Le temps calme l’esprit, et les saisons reviennent
Mais sont gravés en nous, tous les maux du passé
Et ne peut se guérir un cœur aimant blessé
L'appel des souvenirs en provoque les peines.
Poème posté le 25/07/13