Cendre sordide et douce
par Papillonoir
Je ris à nos histoires sordides et malhabiles
Écrire à force de croire, à voir si j’suis débile
Nos histoires de sueur
Cachant le coût du coeur …
Pourquoi l’air est irrespirable ?
Depuis quand la cendre a remplacé le sable ?
Qui est ce corps entre mes draps ?
Saurais-tu au moins me dire pourquoi ?
Aime-t-on vraiment sans qu’on joue?
On était sûrement trop fier
Ou est-ce la force d’un risque fou ?
Mais tes griffes me sont familières…
Être l’ami à qui tu fais l’amour
Être l'autre de qui tu prends la haine
Être l’ange aux gestes sourds
L’étrange amant au sel de peine
Je prie pour nos histoires sordides et si fragiles
Crier à force de voir, à n’en jamais finir
Nos cicatrices sont soeurs
Est-ce d’où nos vies se meurent ?
Poème posté le 26/02/08