Relique amoureuse
par Miocene
Dans le fond d’un tableau sublimé
Par le va-et-vient de l’être aimé,
Les instants intenses de l’innocence
Ont léché les chairs de son enfance.
De sa contrée voisine,
Il n’a jamais cessé
De l’aimer en sourdine.
Mais la sérénade s’est arrêtée,
Fixée sous un présent concassé,
Saveur fade d’un amour éloigné ;
Comme il est vain à vouloir restaurer
L’armature d’une âme désarticulée
Et l’œil lorgnant, fraîcheur du sentiment,
Premier émoi de l’être aimant
Sur le minois tant désiré.
Comme il est vain à vouloir restaurer
Cette posture troublée
D’une gêne sanguine
Quand se dessine
Une fois maquillée
La maturité
Déjà féminine.
Poème posté le 26/09/13