Et je me retrouve là, seule dans la pièce, tapis, las.
Une dernière braise crépite dans mon cœur. Je ne suis plus la jolie petite blonde ?, l’une des sœurs que l’on prend plaisir à complimenter ? c’est bien mieux ainsi.
Je retrouve mon île, ma belle cage protectrice, ma bulle où le bleu de mes yeux reste la seule chose que l’on pourra voir, le silence sera ma seule arme, défensive comme avant, et c’est bien mieux ainsi.
Je rage contre l’image corrosive des biens penseurs et leurs dérives, qui, pour sans doute exister, font tourner un manège austère de mots et de rumeurs blafardes. Ils se sentent sans doute mieux ainsi.
Je n’ai fait qu’épancher mes pensées. Echec et mat !
Dans un monde de bobards,
Traquenard !