L'homme de pierre
par Theofordope
Un peu coquin l’homme de pierre ramasse les fleurs de ma tombe.
Sur un tas d’os isolés les encornets jouent avec leur salive, amusés.
Et un petit oiseau meurt dans le bec du grand corbeau noir.
La dissection de la vie ne se fait pas en un soir.
Pourtant viennent les azalées sur un monceau de terre âcre.
Le grès fissuré laisse place à l’usure d’un rocher.
Alors chanteront les vermisseaux de mon cercueil.
Qui à travers le temps renforceront la grève en deuil.
A la mort qui remplit le cycle de la vie, parce que nous sommes tous la terre.
Poème posté le 27/10/13