Gandhi Lévrier Galgos
par Flamme
Mon âme est en peine en voyant ce misérable
Battu et déchiré au plus profond du cœur
Seul un restant de vie, sur ce corps effroyable
Qui a su jusqu’au bout croire encore au bonheur
Il a su obéir, gagnant courses diverses
Sans penser recevoir la torture en retour
Se sentant confiant, sans penser aux averses
Qui tomberaient sur lui par un manque d’amour
N’étant plus bon à rien, tombera la sentence
En sera-t-il pendu, laisser crevant de faim
Peut être aussi battu sans lui donner la chance
De vivre ses vieux jours en une douce fin
On ira le jeter, dans un puits, hors de vue
Bien vivant pour qu’il souffre et qu’importe la mort
Une inutile carne, au sort d’être abattue
Qui n’a plus d’avenir, qu’on tue sans un remord
Regardez notre ami, qui a tant de courage
Tendez-lui votre main ; Quand il aura moins peur
Il vous remerciera, vous donnant davantage
En un simple regard votre don bienfaiteur.
Poème posté le 14/12/13