Je ne te hais point
par Aodren
Subtile indécence…
D’intenses amalgames
En déliquescences,
Soulèvent la flamme…
Elle se tord et vacille
Chahutée par les vents
Les retors, les vanilles,
Les courants indolents.
Et ma peau s’en approche
En sauvage abordage
Un soupir, une croche
Partitions en rodage
Et pourtant…
Plus rien ne dénote.
Les parts d’ombre subliment
Le parfum des litotes
D’un candide anonyme...
Car c’est ici vois-tu ?
Que renaît la magie
Que l’on s’est reconnu
Aux versants assagis.
Et les peurs, les déveines
Au crédit de nos pas
Telles pluies diluviennes
Ont dansé d’entrechats
Comme si nos deux cœurs
Se nourrissaient des doutes
Exhalant leur saveur
A la croisée des routes…
Nous comblerons nos craintes
De nos rires nerveux
De tes doigts qui esquintent
Mon esprit chatouilleux
Pour toujours…amoureux
Poème posté le 20/12/13