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Poésie libre / Pensée de Byron
              
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Pensée de Byron
par Maya


Pensée de Byron. Elégie. Par mon amour et ma constance, J’ai cru fléchir ta rigueur, Et le souffle de l’espérance Avait pénétré dans mon cœur ; Mais le temps, qu’en vain je prolonge, M’a découvert la vérité, L’espérance a fui comme un songe… Et mon amour seul est resté ! Il est resté comme un abîme Entre ma vie et le bonheur, Comme un mal dont je suis victime, Comme un poids jeté sur mon cœur ! Pour fuir le piège où je succombe Mes efforts seraient superflus ; Car l’homme a le pied dans la tombe, Quand l’espoir ne le soutien plus. J’aimais à réveiller la lyre, Et souvent, plein de doux transports, J’osais, ému par le délire, En tirer de tendres accords. Que de fois en versant des larmes, J’ai chanté tes divins attraits Mes accents étaient pleins de charmes, Et c’est toi qui les inspirais. Le temps n’est plus, et le délire Ne vient plus animer ma voix ! Je ne trouve point à ma lyre Les sons qu’elle avait autrefois. Dans le chagrin qui me dévore, Je vois mes beaux jours s’envoler ; Si mon œil étincelle encore, C’est qu’une larme va couler ! Brisons la coupe de la vie, Sa liqueur n’est que du poison ; Elle plaisait à ma folie, Mais elle enivrait ma raison. Trop longtemps épris d’un vain songe, Gloire ! Amour ! Vous eûtes mon cœur : O Gloire ! Tu n’es qu’un mensonge ; Amour ! Tu n’es point le bonheur !



Poème posté le 13/01/14


 Poète
Maya



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