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Léo
par Berna


Mon pays plat à en crever Nimbé de brumes qui te déroutent, Ton pays las de trop chanter Quand ça stridule au bord du doute La musique qui berce ma vie Et mon blues qui est là qui se traîne, Le silence de tes symphonies Et leurs sanglots qui me reviennent. Ton livre ouvert sur la mémoire D'où s'envolent les feuilles enfin libres. Mes écrits au fond d'un tiroir La lumière su jour, ça enivre Ton regard qui s'enluminure Quand au loin tout le pays bouge Et ma conscience qui se torture Quand sous les cendres le feu couve. Tes mains qui cherchent la caresse Et ce flot d'encre qui s'écoule, Mes bras invoquant la détresse Quand autour de moi tout s'écroule. La plénitude des grands soirs Quand les rêves te font la fête, Mes yeux grands ouverts dans le noir Et mes fantômes qui se répètent. Mes lendemains sans avenir,, Ma vie tournée vers le passé Et ton souvenir qui transpire Entre les lignes l'ami Ferré.



Poème posté le 08/09/09


 Poète
Berna



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