Que j'aime ton corps au fond du lit
par Anacreodes
Que j’aime éperdument ton corps au fond du lit
Soit qu’il dévoile tout sans aucun interdit
Ou voilé d’un drap fin, nimbé de transparence
Soulignant tes contours décuplant l’attirance
Que de fois mon regard par cette vue charmé
S’attarde longuement sur un endroit rêvé
Triangle protecteur où mon imaginaire
Se projette déjà dans l’extraordinaire
Ô petit ventre rond ! Ô nombril adoré !
Seins fiers et conquérants au téton redressé
Cheveux éparpillés, lèvres appétissantes
Visage illuminé et cuisses accueillantes
En attente les mains d’un corps à enlacer
Des yeux qui disent oui avant de s’égarer
La montée d’un désir qui pour moi est tangible
Prémices du bonheur, d’un plaisir indicible
Si quelques lecteurs trouvent une certaine ressemblance avec une oeuvre d'A de V, ce n'est pas une coïncidence.