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Nabot Léon
par Ironimots


Nabot Léon et Joséphine C’était plutôt Bérézina Ils habitaient porte Dauphine Lui avait un méchant zona Affublé d’un affreux bicorne Il faisait peur aux petits chiens Et fan du groupe Malicorne Il détestait les Autrichiens Avec sa bande de copains Depuis la rue de Rivoli Il perpétrait des coups de mains Sur les plages de Rimini En haut d’la rue des Pyramides Il allait s’asseoir sur un banc La pierre était souvent humide Quarante sièges tout autant A Austerlitz et St Lazare Il allait voir partir les trains Il cherchait souvent la bagarre Avec les Turcs et les Romains Mais il était de mal en pire Devenait bougon et grognard Au volant de sa vieille tire Il prit la route du Hoggar Il tombait en panne d’essence Aux environs de Waterloo Et il avait enfin conscience Que c’était mieux à Marengo Perdu dans une morne plaine Il fut cerné par des Anglais Ils le traitèrent de vilaine Avant de le mettre aux arrêts Il rencontra la belle Hélène Au beau milieu de l’océan Elle lui dit Léon je t’aime Je te veux à moi tout le temps Voici la fin de cette histoire Croyez en sa véracité Nabot Léon couvert de gloire Cela n’a jamais existé



Poème posté le 03/10/09


 Poète
Ironimots



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