L'aube aimée
par Thierrycl
Une ride embrumée flagelle les labours,
Quelques chemins fendus de l’âme m’enchantent,
Fièvre luisante de ce corps en cœur d’amour,
La lune m’intimide en sa pose indécente.
Tu es douce aurore, toi fille ébouriffée,
Toi qui matin ne quitte que si lentement
Ces étoffes de rêves aux domaines des fées,
Toutes lèvres rougies en ce si bel instant.
Surprise divine, en point de jour enjoué,
Tel zéphyr si léger dans la nuit qui s’endort,
Enfant de l’aube folle en campagne gelée,
Rejoins nous O soleil ! par ton fil tissé d’or.
La brise verte encore me chante l’amour,
Puis complices tes bras tendrement m’enserrent,
Et, charme d’enfance, renaît alors le jour,
Echafaudant ainsi le plus beau des concerts.
C’est le matin qui brise les cordes de nuit,
C’est enfin ce souffle d’amour qui veille en toi,
Et je chante cette mélodie d’infini
Que le vent soyeux porte aux limbes de ma joie.
Poème posté le 12/04/14