Pensée parfumée
par Marieange
Je surprends son parfum perdu dans mon sillage
Et qu’un vent caressant me tend comme un pillage,
Avant que j’apprivoise un plaisant grappillage,
Navrés, nous nous frôlons, furtif déshabillage.
Libertinage flou qui flirte avec mon cœur,
Ondule avec abus l’exquis frisson moqueur,
Une ample agitation courtise mon humeur,
Promenade avenante offerte à sa rumeur.
Je querelle un aspect de mon geste hésitant,
Et je le sens accort, sans vouloir pour autant,
Alternative au sens me touche à bout portant,
Ne pouvant rien laisser paraître d’important.
Lutine imagination court, je m’en retourne,
Oscillation d’ébauche au final me détourne,
Une pensée galante où un parfum séjourne,
Pénétrant l’éloquente à jamais ne s‘ajourne.
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Le 3 Avril 2007<br />
Poème posté le 06/10/09