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Les apparences trompeuses
par Luluberlue

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par Luluberlue


La fille se cache, se teint, se peint, Camoufle sa peur d'un doux parfum ; Ment aux autres et surtout à elle-même, N'a pas confiance en moi, encore moins en elle. Elle sort ses poudres, son maquillage, Et efface son visage ; Ses traits se fixent, se lissent, se figent, Mais en dessous son cœur se ride. Du noir aux yeux, du rouge aux lèvres, Son cœur qui n'en peut plus, qui saigne ; Du bleu aux cils, du rose aux joues, Son corps qui ne tient plus debout. Elle joue l'apprentie magicienne, Se transforme jusqu'à ce qu'elle s'aime ; Pour se cacher et s'effacer, C'est une artiste assurée. La fille se cache, se teint, se peint, Camoufle sa peur d'un doux parfum ; Ment aux autres et surtout à elle-même, N'a pas confiance en elle, ne se trouve pas belle. Alors elle met des talons haut, Lui rappelant aussitôt ; Que tout en bas le monde est triste, Et à quel point elle est petite. Elle se perche sur des aiguilles, Marche avec comme sur un fil ; D'un bout à l'autre de la terre, Suspendu sur son univers. Elle souhaite gagner de tout son cœur, Un peu de grandeur, de hauteur ; Avoir la tête dans les étoiles, Grandir, s'éloigner du mal. La fille se cache, se teint, se peint, Camoufle sa peur d'un doux parfum ; Elle ment aux autres et surtout à elle-même, Ne se trouve pas belle, refuse mes je t’aime. Elle sort marche vers nulle part, Vers elle se tourne tous les regards ; Lorsque les gens croisent son sourire, Ils ne savent plus vraiment que dire. Mais moi je vois au fond de ses yeux, Ce silence est pour elle un aveu ; Si le monde se tait pour elle, C'est qu'elle dérange, on ne veut pas d'elle. Mais demoiselle ouvre tes yeux, Ne voit pas non, mais regarde un peu ; Moi je t'aime pour ce que tu es, Pourquoi vouloir te changer ? Et la fille se cache, se teint, se peint, Camoufle sa peur d'un doux parfum ; Elle ment aux autres et surtout à elle-même, Se refuse à moi, ne veut pas que je l'aime. Et la fille se gâche et craint en vain, Les gens médisants, les regards en coin ; Son cœur scellé au fin fond d'elle-même, Peu à peu, elle se brise les ailes.



Poème posté le 16/04/14


 Poète ,
 Illustrateur
Luluberlue



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