Création
par Didier Viaud
Je veux embrasser, ne pas me fondre
(dans) les mondes, les natures,
les hommes,
les pluralités que l’ont dit singulières.
Les événements.
D’au-delà des joies, d’au-delà des souffrances,
des couleurs des fils
unissant en une même vision intemporelle
les êtres,
les êtres aux choses,
les êtres et les choses à toutes dimensions
et toutes les histoires.
Aux temps et aux espaces.
En un point –
même pas une éternité - :
un point.
Où tout s’origine et tout se finalise.
Sans fin.
Où tout depuis toujours se meut,
que nous devons indifférents différencier.
En ce point.
Où je suis et tout
seul dieu et singulier.
Les mots creusent le trou
qu’ils cherchent à combler.
<br />
Vienne, Altwien, 16 novembre 1997 <br />
Poème posté le 01/11/09