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Pénombres
par Boetiane


par Louis


Les ciels cuivrés d’or se mouraient à délice, Portes cochère hantées d’impassibles secrets. Si les crieurs de rêves, attendris, ignoraient Que l’iris du verrou ne s’ouvrait qu’à solstice, La main de soie riait de moi, cherchait buée Ramassait les entrailles des écorces d’étoiles Pour boire lentement leur fièvre minérale Aux sentiers constellés de vos yeux allumés. S’effrayaient à la nage, les nuages tardifs, Des splendeurs immobiles ourlées d’instants oisifs Allaitant les amants, laquant leurs reins d’ardoise Des pénombres d’actrices dévoilaient leurs abysses Et quand brûlait la mer, bâillant ivre framboise Ces livides fuyardes s’enivraient, tentatrices



Poème posté le 02/11/09



 Poète
Boetiane



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 Interprète
Louis



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