Amitisse
par Johnyvel
A l'Automne les feuilles mortes
De ma peau se sont détachées
Dans la tempête qui emporte
Les expériences du passé
Jamais je ne ressentirai
Cette première sensation
Ce doux plaisir d'être égaré
D'être traîné par la passion...
Pour la première fois !
Tes cheveux frôlaient mon visage
Quand tu m'embrassais sur la joue
J'aimais l'odeur du métissage
D'orient, d'Iran et de partout
Je me souviens de tes yeux
Tes yeux charmeurs tes yeux de jeu
Je m'y plongeais le corps chargé
De mon cœur nu et nouveau-né
Je me souviens d'avoir flotté
Sur le nuage capricieux
De mon silence et de tes vœux
De mes errances accompagnées
Aujourd'hui que je t'oublie
Je comprends que je t'ai aimée
Car dans la fraîcheur de mon lit
Mon buste brûle à ta pensée
Je t'ai aimée, je t'aime encore
Je t'aimerai jusqu'à la mort
Car s'est ancrée sur mon cœur nu
La douleur de t'avoir connue.
Une douleur
Magnifique
Et égoïste
Tout comme toi
Poème posté le 10/07/14