Mon célibat
par Alejandro
Souvent je supporte « les plaisanteries »
De mes amis à propos de mon célibat,
Et je vis cet état comme une véritable tare.
Alors pour oublier « cette anomalie », je prends ma guitare
Et compose des chansons comme on va au combat.
Il est vrai qu’arriver à la cinquantaine, on se lasse des pitreries
Que notre jeunesse trouvait séduisantes.
Mais les années s’accumulent, harassantes
Et deviennent vraiment lassantes.
Alors la fatigue me tient compagnie
Jusqu’à l’ultime agonie
Et je cri des paroles abasourdissantes
Et tente de me noyer dans l’alcool pour gommer cette ignominie…
Poème posté le 05/11/09