Le destin dessine où se lient nos racines
Mes rêves s’obstinent qui par grand vent cheminent
Partent prendre l’air, ils trouent la lisière
Qui martèle terre, qui trouble rivière ?
Le ciel devient cygne où ta plume signe
Glisse entre les lignes qu’âme ne se résigne
Glisse entre les pages que ma peau n’est pas sage
Plisse mon image très loin de ton visage
Je promène corsage très loin de ton village
S’effeuillant aux feuillages, seuls mes rêves voyagent
Tu vas semer des mots que je prend en photo
Comme tu jettes des os derrière le ghetto
Mais le cygne s’envole quand ta maison t’isole
Loin des zoos et des geôles, je t’invite au vol !