Le silence d'ophélie
par Zitoun
Ophélie douce rousse aux longues boucles qui éclaboussent
Se tient droite d'un air sûr contre le pan moite du mur.
Ophélie songe sans un son. A quel satané garçon?
Je t'épie, je m'éprends et te prie de traverser ce pont
Que je tente tant et toujours de tendre entre nos deux êtres.
De t'aimer de mes mains aux caresses de miel je suis mur.
Mais absente, tu boudes mes billes libidineuses... c'est bête.
Dans un silence étourdissant tu me figes et me repousses...Dur!
Conquérant, je questionne ton coeur pour qu'il plaide ma cause.
En vain. Vas-tu me voir ailleurs que dans mes rêves en rose?
Vilaine! vas-tu me voir? Evasive, elle vaque. C'est sans espoirs.
Poème posté le 20/11/09