Cœur froid, le mien braisé,
par Muserhode
Chacune de ses paroles était de bon miel
Mais cela n'était rien devant un tel regard
Mettant le feu à l'âme d'une pure étincelle
Dure matière sèche que je n'ai pu émouvoir
Il était fait de pierre parfumée à la fleur fanée
Qui consumait son corps affadi sans bonté
Qu'espérer donc de cet amour froid non mérité
Cet esprit mauvais pesant et lourd à dominer
Je ne te supplierai plus de me refaire honneur
Réapparaître et revenir te perdre dans ma vie
Je fais vœu qu'un jour on se rencontre, les cœurs
Dans une ardente torpeur étouffés, ensevelis
Je souhaite aussi que je puisse alors te présenter
Celle qui sans erreurs tu as tant aimée ... adorée
Main dans la main heureux vous irez chanter
Les louanges adressées aux amours inespérées
Coeur "braisé", bon à "manger"
Poème posté le 24/10/14